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Création : 29/08/2013 à 10:54 Mise à jour : 11/05/2015 à 07:54

Alice et le village de son Père

 

NEWSLETTER | PRÉSENTATION | HABILLAGE | SOMMAIRE | RÉPERTOIRES

 
Salut toi! Tu viens de tomber sur mon blog alors je t'explique comment il fonctionne. Tout d'abord, mon blog me sert à publier ma fiction. Si tu aimes lire, n'hésites pas à y jeter un coup d'½il ! Le prologue se trouve dans l'article suivant. Si tu es convaincu, les chapitres se trouvent juste en-dessous. La lecture est gratuite, pas besoin d'être VIP ou je ne sais quoi. Évidemment, j'aime bien qu'on me laisse quelques avis sur les chapitres, ça m'aide à m'améliorer. Si tu veux être prévenu pour la suite des chapitres, il suffit de le demander en un commentaire. Je te souhaite une bonne lecture et espère te compter parmi mes fidèles lecteurs. 


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#Posté le jeudi 05 septembre 2013 18:08

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:42

Résumé

 
Résumé
 
       La nouvelle est tombée, aussi durement qu'un coup de poing porté à la poitrine. Le père d'Alice va mourir. Son cancer l'a rattrapé. Alors pour qu'il vive ses derniers instants dans la joie et qu'il parte "en paix" - comme dit sa mère - il doivent tous déménager. C'est ainsi que la petite famille se retrouve à vivre en pleine campagne. Mais pas n'importe quelle campagne, celle où le père d'Alice a grandi. Celle où il a toujours voulu finir sa vie.
      Cependant, Alice n'a jamais vécu à la campagne. Elle, c'est une vraie parisienne. Alors comment va-t-elle s'en sortir dans son nouveau "chez elle". Va-t-elle réussir à s'adapter à son nouveau mode de vie, aux nouvelles personnalités qu'elle va devoir côtoyer?
         Mais surtout, comment va-t-elle surmonter le départ imminent de son père, vers des cieux où elle ne pourra le rejoindre ? Alice, une fille si forte, prête à tout pour protéger son petit frère de la perte d'un père qui leur aura donné tout son amour, réussira-t-elle à ouvrir les yeux sur la douleur qui la transperce avant qu'il ne soit trop tard pour lui dire au revoir ?
        En tout cas, Damien, son ami d'enfance fera tout pour lui enlever le voile qu'elle s'est mis devant les yeux. Ce voile qui la protège mais surtout l'aveugle. Qui l'empêche de voir la souffrance évidente que cette perte va lui causer.
 
 
 
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Ce prologue te donne envie de lire ma fiction ? N'hésites pas, c'est gratuit et sans engagement ! Il te suffit de commencer par le premier chapitre, qui se trouve juste en dessous. Bonne lecture !

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#Posté le vendredi 07 mars 2014 03:26

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:42

Chapitre 1 : Prologue

 
Chapitre 1 : Prologue

♫
 
 
      Je vais commencer par vous parler du jour où ma vie a changé, le jour où j'ai déménagé. Ce jour-là, j'avais l'impression égocentrique d'être la personne la plus malheureuse au monde.
 
Qu'allais-je devenir ? Moi, la jeune fille bien moulée dans la vie parisienne, qu'allais-je devenir sans mes boites de nuit et bars préférés, sans mes cafés habituels? Qu'allais-je bien pouvoir me mettre sur le dos si je ne pouvais plus faire les magasins dans les rues de Paris ? Moi, m'habiller comme une campagnarde ? Hors de question. Je pensais avoir un trop bon goût et une trop haute estime de moi-même pour m'abaisser à porter ces espèces de taies d'oreiller que certains appellent « t-shirts ».
 
Oui, vraiment je me demandais ce que j'allais devenir. Je m'imaginais dans ma future chambre à pleurer sur mon triste sort tous les jours, à écouter mes amies me raconter les dernières soirées magiques qu'elles auraient passées sans moi par téléphone. D'ailleurs, des soirées je pensais ne plus jamais en faire. Adieu les beaux mecs d'un soir, les cocktails de Véro, ma meilleure amie, qui me remontaient toujours le moral. Bah oui, à la campagne on ne fait pas de soirées voyons ! Non, franchement je ne me voyais pas boire des litres de bières parmi les bouses de vache et les bottes de foin.
 
Je me détruisais le moral en fermant mes cartons avec du ruban adhésif. Je m'imaginais tous les scénarios possibles, toutes les solutions plus folles les unes que les autres pour rester ici, chez moi. Mais je n'avais pas le choix. Je devais partir de cet endroit que j'aimais tant, avec mes parents, pour vivre ailleurs. Ma mère m'avait promis que j'apprendrai à aimer « mon nouveau chez moi ». J'étais sûre qu'elle se trompait mais je n'avais rien dit car mon père était arrivé au même moment, le sourire aux lèvres, heureux à l'idée de retourner dans sa campagne adorée.
 
      Mon père avait vécu toute son enfance dans la maison ou nous nous apprêtions à emménager. Il m'avait dit que les souvenirs qu'il en avait étaient les plus beaux de sa vie mis à part le jour où il a rencontré ma mère. Il n'a jamais réussi à se sentir réellement chez lui en région parisienne, son village lui manquait. Alors maintenant qu'il ne lui reste que quelques semaines ou mois à vivre à cause de son foutu cancer, les médecins lui ont conseillés  de faire tout ce qu'il avait rêvé de faire et de profiter des derniers instants qui lui restait à vivre.
C'est pour cette raison qu'on déménage. Maman a quitté son travail et en a trouvé un autre (moins bien payé mais proche de notre maison de campagne). Comme ça, papa va pouvoir retrouver ses racines et se sentir chez lui avant de partir.  Maman dit que c'est le seul moyen pour qu'il parte en paix. Alors évidemment je ne pouvais pas refuser cette faveur à mon père. J'ai dû renoncer à m'inscrire à la même fac que mes amies et m'inscrire à celle du coin où l'on va vivre désormais.
 
      Mon téléphone portable sonne, c'est Laura qui me prévient qu'elle et les autres filles du groupe sont en bas, elles veulent me dire au revoir avant que je m'en aille loin. Je descends à toute vitesse les escaliers, je croise le déménageur qui monte chercher mes cartons. Arrivée en bas, je vois mes copines sur le trottoir d'en face. Elles regardent l'énorme camion rouge que les déménageurs remplissent avec nos meubles. J'ai un pincement au c½ur, je n'ai pas envie de leur dire au revoir, c'est trop définitif. On a beau appeler ça un au revoir, c'est un adieu. Bah oui parce que loin des yeux, loin du c½ur.
 
Je sais qu'au début je leur manquerai à toutes, elles diront que ça fait un vide quand je ne suis pas là. Puis, avec le temps, ce vide que j'aurai laissé derrière moi finira par se combler et je ne suis pas dupe, elles finiront par m'oublier. Au fur et à mesure, elles finiront par ne presque plus prendre de mes nouvelles, et par ne plus penser à moi. En fait, je finirai par ne plus leur manquer du tout.
 
Je le sais tout ça, et c'est pour ça que je ne veux pas leur dire au revoir, parce qu'en le faisant, j'ai cet horrible sentiment - qui me prend l'estomac - d'abandonner. D'abandonner la vie que j'ai eu ici et de laisser tous les bons moments qu'on a passés ensembles ne devenir que des souvenirs sans saveur. J'ai peur d'oublier leur rire, leurs petites expressions qui les trahissent quand elles mentent, quand elles s'énervent où quand elles n'osent pas dire quelque chose qui les fait rougir. Leurs tics, leurs mimiques, leurs manières, leurs alcools préférés, leur marque de vêtement préférée, le garçon pour qui elles craquent le plus. En fait, j'ai tout simplement peur de les oublier comme elles vont m'oublier.
 
Mais je leur dit au revoir quand même, je les serre dans mes bras et je pleure. Je leur promets - comme elles me le promettent - de les appeler toutes les semaines et de ne jamais les oublier. Quelle bande d'hypocrites on fait! Bien sûr qu'on a envie de croire à ce qu'on dit, à ce qu'on promet, mais au fond on le sait que c'est totalement faux.
 
      Le camion est chargé, ma mère ferme la porte de l'immeuble une dernière fois et m'appelle pour que je monte dans la voiture. Je serre une dernière fois mes amies contre moi et me dirige vers la voiture. Une fois assise à l'intérieur, je leur fais des signes à travers la fenêtre tandis que la voiture démarre. Elles courent derrière celle-ci en criant qu'elles m'aiment. Je pleure encore parce que je sais que notre amitié est sincère à cet instant. Elles finissent par s'arrêter et leur silhouettes s'éloignent jusqu'à devenir de minuscules points à l'horizon. C'est le début d'un long chemin vers l'oubli qui commence. C'est le début de ma nouvelle vie. 

 

 

 

 

 

 

 

▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲

 

 

 

 

Le premier chapitre t'a plu et tu veux connaître la suite ?
N'hésites pas à donner ton avis en laissant un petit commentaire. Ca fait toujours plaisir et même si tu as des réflexions négatives, ça me sert à avancer !
Tu peux ensuite lire la suite de la fiction. Elle se trouve juste en-dessous. (Plus besoin de devenir VIP pour lire les prochains chapitres).

 

Eva. ❤

 

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#Posté le jeudi 29 août 2013 12:37

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:43

Chapitre 2 : Un air de campagne

Chapitre 2 : Un air de campagne
 
♫
 
 
      Après 4 heures de voyage interminables, on y arrive enfin ! Nous sommes en pleine campagne et comme je m'y attendais : ça pu la vache ! Je déprime déjà. Heureusement que nous n'allons pas vivre dans une ferme parce que là je n'aurais pas supporté. Je prie pour que notre maison soit suffisamment bien située dans le village pour que nous ne sentions pas ces odeurs pestilentielles de notre jardin.
 
-  C'est ici, on y est ! Dit alors mon père, enjoué.
 
En effet, nous venons d'entrer dans une ville, les maisons sont petites et en pierres. Les fenêtres sont décorées par des jardinières en fleur et des rideaux en dentelle. On arrive dans le centre, enfin je pense que c'est le cas car il y a une place avec une fontaine et un grand bâtiment où est écrit « hôtel de ville ». Nous passons devant plusieurs bistrots et boulangeries puis nous sortons du centre. Je ne peux m'empêcher de remarquer le regard ému de mon père sur cette ville qu'il aime tant. Je suis heureuse pour lui, je vais supporter tout ça pour lui et même si ça va être dur, je ne regretterai jamais car ce regard sur le visage de mon père est la plus belle des récompenses. Quand je devrai lui dire au revoir, je veux le voir sourire.
 
      On y est, maman vient d'arrêter la voiture devant une maison, en pierre elle aussi, mais un peu plus grande que celles que j'avais vu à l'entrée du village. Nous sortons ensemble de la voiture, je remarque que nous allons vivre dans une rue où les maisons sont assez grandes et les jardins carrément immenses. Au bout de la rue j'aperçois un champ et un peu plus loin dans le fond, une forêt.
 
Maman ouvre le portail et entre dans le jardinet, elle marche sur les dalles pour atteindre la porte d'entrée de la maison. Mon père et moi la suivons, je sens l'excitation de mon père. Elle ouvre  alors la porte et nous entrons. Nous nous retrouvons dans un immense salon, tout est vide parce que les déménageurs ne sont pas encore arrivés. Je suis soulagée car l'intérieur est très moderne, la cuisine est ouverte sur le salon-salle à manger et de grandes baies vitrées donnent sur l'immense jardin de derrière. Je monte à l'étage et cherche ma chambre.
 
Je la trouve très vite car c'est la seule pièce de l'étage qui ne soit pas meublée. La salle de bain a été entièrement refaite et la chambre de mes parents aussi. J'entre alors dans ma fameuse pièce, les murs sont blancs et sentent la peinture. Autant dire que je ne me sens pas du tout chez moi avec ces murs froids et cette mauvaise odeur qui m'enlève tout espoir de créer une atmosphère chaleureuse. De plus, la chambre est grande. Autrement dit, l'ambiance intimiste à laquelle je suis habituée n'est même pas imaginable ici. 
 
J'entends le bruit du camion dehors qui vient enfin d'arriver. Alors je décide de descendre et d'aller me promener dans le jardin pendant qu'ils installent les meubles.
 
 
      Le jardin est... grand. L'herbe est jaune, séchée par le soleil. Il y a de nombreux pommiers  qui recouvrent le sol de pommes brunâtres et flétries. Entre deux arbres je remarque un hamac, je ne perds pas une minute, je nettoie toutes les feuilles qui y sont tombées et m'allonge dedans. Je m'endors sous le soleil brûlant en repensant à mes amies qui, plus tôt dans la journée, m'ont souris pour la dernière fois.
 
-  Alice, Alice !!! Réveille-toi enfin, tu as cramé !

-  Hein, quoi ?
 
En effet, je viens de me réveiller et ma peau me brûle, mes bras et mes jambes sont rougeâtre. Je me lève d'un bon et me réfugie à l'intérieur. Le soleil tape vraiment fort ici ! Ma mère ferme la baie vitrée derrière nous, dressant une barrière invisible entre nous et le soleil couchant dont je remarque à peine la beauté incomparable. Ça sent bon, ma mère prépare le dîner.
 
Le salon est meublé à présent et papa met la table. Il me demande de vider les cartons et de ranger les livres et tout le reste des affaires sur les étagères. J'allume la télé qui m'a tant manqué avant de m'atteler à la tâche.
 
      Un quart d'heure plus tard, nous passons à table. Maman nous a préparé un b½uf bourguignon. Depuis qu'elle sait qu'il ne reste plus beaucoup de temps à vivre à mon père, elle ne cuisine plus que ses plats préférés. Mon père étant très gourmand, on a tous fini par prendre trois kilos. Du coup, elle prépare toujours une salade en plus. Comme ça, lorsque je n'ai pas envie de manger trop lourd, je prends juste de la salade et ça me suffit amplement! 
 
-  Alors ma chérie, la maison te plait ?  Me demanda mon père, plein d'espoir.

-  Oui, elle est plutôt jolie. Dis-je pour lui faire plaisir.

-  Tu te rappelles comment elle était avant ?

-  Non, pas vraiment.

-  C'est normal, ça remonte à longtemps. Me dit-il, d'un air nostalgique, avant d'entamer son b½uf.
 
En effet, la dernière fois que je suis venue ici pour les vacances remonte à très longtemps. A l'époque je m'amusais bien ici. Je jouais avec le fils de la voisine. Il avait trois ans de plus que moi mais à cette âge ça n'avait pas d'importance. Je me demande bien ce qu'il est devenu aujourd'hui. Avant, je le trouvais très mignon. 
 
      Le dîner est terminé alors je file dans ma chambre pour me coucher car je suis exténuée. Lorsque j'ouvre la porte de celle-ci je suis surprise de voir qu'avec mes meubles à l'intérieur, elle n'est pas si terrible que ça. Il suffira de repeindre les murs d'une autre couleur.
 
 

 

 

 

 

▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲
 

 

 

 

 

Que pensez-vous de ce chapitre? N'hésitez pas à donner vos avis.
Pour l'instant il n'y a pas vraiment d'action mais promis, il va y en avoir ! Pour l'instant l'atmosphère est plutôt monotone, parce que c'est ce que ressent Alice. Elle est triste et n'extériorise pas assez ses sentiments, ce qui teinte d'ennui sa vision du monde.
Mais quoi de mieux que l'air de la campagne pour se revigorer?
Eva. ❤
 
 
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#Posté le jeudi 29 août 2013 19:21

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:48

Chapitre 3 : Le retour du petit prince


Chapitre 3 : Le retour du petit prince

♫

[Toc toc toc].
 
       Quelqu'un vient de frapper à la porte de ma nouvelle chambre, me réveillant. J'émerge de ma couette et lance d'une voix pâteuse :
 
-    Mouiii ?
-   C'est maman ! Lève-toi et descends vite prendre le petite déjeuner ! On a une grosse journée qui nous attend. 
-    Ok. Je me dépêche !
 
Je me lève doucement et ouvre mon volet. La lumière du jour m'aveugle. Dieu qu'il fait beau ici ! Ma chambre tout entière baigne dans la lumière du soleil matinal. De quoi vous mettre de bonne humeur en un rien de temps.
 
J'enfile un short en coton et descends prendre mon petit déjeuner. Mon père est déjà levé, il lit son journal, assis à l'autre bout de la table du salon-salle à manger, en buvant un café bien frais.
 
 
-    Ah ! Tu es là, c'est très bien ! Assieds-toi, je t'apporte tout ce qu'il te faut. Dit ma mère en me voyant arriver.
-    D'accord, merci. Je m'assoie à côté de mon père, qui lève la tête de son journal.
-    Bonjour ma chérie ! Bien dormi ? Me demande-t-il sur un ton joyeux.
-    Oui, très bien. Et toi ?
-    Très bien aussi. Rien de tel qu'une nuit à la campagne hein ?
-    Oui. Dis-je, avec un petit sourire.
 
Quel bonheur de le voir si heureux. Jamais je ne regretterai d'être venue vivre ici maintenant que je peux voir ce sourire sur son visage. Un sourire que je verrai tous les matins désormais.
 
-    Tu veux du lait dans ton café ma chérie? Me demande ma mère, s'affairant dans la cuisine.
-    Non, surtout pas! Je reprend mon régime.
-    D'accord, donc avec une sucrette si je comprends bien?
-    Exactement.
-    Et moi qui avait acheté de la brioche ! Enfin remarque, j'en connais un qui la mangera bien vite. Me confit-elle en riant pour elle même.
-    Ça c'est sûr! D'ailleurs, il arrive quand Maxou?
-    Son train arrive à 14h28 à la gare.
-    Mais il est quelle heure?
-    Il est...9h43. M'informe-t-elle, après avoir regardé l'heure sur sa montre.
-    Ah... et qu'est-ce qu'on va faire de si tôt?
-  On doit acheter de la peinture pour repeindre les murs de ta chambre. A moins que tu ne veuilles les laisser comme ça? Me dit-elle, le sourire au coin des lèvres.
-    Oh non surtout pas !
-    Je m'en doutais. Se moque-t-elle.
-    Tu la connais par c½ur ta fille! Lui dit mon père en riant.
 
 
Ma mère m'apporte mon café et s'assied en face de moi pour boire le sien. Une fois le petit déjeuner terminé je ne perds pas une seconde et file prendre ma douche. A 10h15 je suis enfin prête à partir, habillée et coiffée. 
 
      Dans la voiture, ma mère met de la musique. Pas n'importe quelle musique, de la variété française. Quand vient le tour d'une de ses chansons préférées, elle se met à chanter. Elle est heureuse alors je ris car moi aussi et finis par chanter avec elle "Pull marine" d'Isabelle Adjani.
 
Une heure plus tard, nous arrivons enfin au magasin de bricolage. On fonce directement vers le rayon peinture, qui se trouve bien évidemment tout au fond du magasin.
 
-   Décide-toi vite ma chérie parce que tu sais que l'on doit aller chercher ton frère après.
-   Oui, ne t'en fais pas.
 
J'analyse en détail chacune des couleurs proposées. Évidemment, je n'ai aucune idée de ce que je veux. Du noir, ça serait beaucoup trop sombre. Mais je ne me vois pas non plus avec une chambre rose, verte ou bleue. Je regarde les nuances de gris. Moins triste que du noir, et moins froid que du blanc. Je saisis l'un des pots, pour voir la couleur de plus près.
 
-    Le gris c'est triste ma chérie. Pourquoi ne prends-tu pas une couleur plus fraiche?
-    Parce que j'ai envie d'une chambre qui me ressemble. Et les couleurs flash c'est pas mon truc.
-  Très bien, alors que dirais-tu de prendre deux couleurs? Du gris avec une couleur comme celle-là par exemple. Me propose-t-elle en me montrant un pot de peinture rose bonbon.
-   Ah non, quelle horreur!  T'as pas plus gamin? Enfin bon c'est pas grave, laisse tomber. Je garde les murs blancs. Je préfère personnaliser mes murs moi même de toute façon.
-    Oh mais ne dis pas ça ma chérie, je voulais juste te faire plaisir.
-    Mais je ne te reproche rien. On va être en retard c'est tout. Mentis-je, pour ne pas la vexer.
-    Alors dis-moi ce que tu veux et je le prends ! Insista-t-elle.
-    Je ne sais pas! J'aime pas trop la peinture. Je préfère les photos.
-    D'accord. Mais pour faire ressortir tes photos tu veux quelle couleur?
-    Normalement, le mieux c'est du noir.
-    Bon bah dans ce cas, on prend du noir.
 
Elle prit un pot de peinture noire et fila vers les caisses. Je la suivis sans broncher, très étonnée qu'elle finisse par acheter de la peinture noire après m'avoir dit que la peinture grise faisait triste.
 
      Ma mère m'emmena ensuite dans un petit restaurant où nous mangeâmes une salade en attendant que le train de mon petit frère arrive en gare. A 13h 15 nous allâmes l'attendre sur le quai.
 
      Le train est à l'heure. Je vois mon frère sortir du wagon, l'air un peu perdu parmi la foule de voyageurs. C'est la première fois qu'il prend le train seul. Lorsqu'il me voit, il court vers moi pour me serrer dans ses bras. Ça fait deux mois que l'on ne s'est pas vus. Il a passé les vacances chez son meilleur ami. (Son meilleur ami qu'il ne reverra pas avant les prochaines vacances puisqu'il vit à Paris). Je le serre fort contre moi, il m'a tellement manqué!
 
Il se détache de moi pour faire un câlin à maman. Elle a les larmes aux yeux. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son fils lui a beaucoup manqué. Elle a passé les deux derniers mois à regarder son téléphone toutes les cinq minutes pour vérifier qu'elle n'avait pas un nouveau message de lui.
 
-   Alors, tes vacances se sont bien passées mon c½ur? Lui demande-t-elle.
-   Oh oui, si tu savais. Le père de Martin a plein de chevaux. J'ai appris à monter!
 
Ma mère rit et lui ébouriffe les cheveux. Elle lui demande s'il est tombé, il lui répond que non. Puis, nous retournons à la voiture. J'aide ma mère à mettre les affaires de Maxime dans le coffre et nous reprenons la route vers notre nouvelle maison. J'ai hâte d'assister aux retrouvailles père et fils.
 

 

 

 

 

 

 
▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲ ▼ ▲


 

 

 

 

 

Beaucoup de dialogues dans ce chapitre, n'est-ce pas?
Sinon, que pensez-vous du petit frère d'Alice, Maxime? N'est-t-il pas mignon?
Laissez vos avis, je les lirai avec plaisir.

Eva. ❤
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#Posté le jeudi 05 septembre 2013 17:13

Modifié le lundi 11 mai 2015 07:49

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